L’affaire avait fait grand bruit. En février 2010, un bus de la société Amétis avait été braqué dans le quartier Etouvie à Amiens.
Deux hommes encagoulés avait fait irruption, armés d’un fusil. Ils avaient frappé le chauffeur, ainsi qu’un passager, avant de prendre la fuite avec un maigre butin de 120 euros.
L’enquête avaient conduit à l’interpellation de trois jeunes Amiénois. Anthony Dabonneville, 25 ans, avait écopé de quatre ans de prison dont un an avec sursis, Steven Grenon, 26 ans, de trois ans de prison dont un avec sursis, et Kevin Allart, 28 ans, d’un an de prison.
Les deux premiers, qui nient les faits, avaient fait appel, et lors de leur second procès leurs avocats, Mes Djamila Berriah et Stéphane Diboundje, avaient plaidé la relaxe.
Les juges de la cour d’appel ont rendu leur arrêt ce vendredi : ils relaxent les deux Amiénois, au bénéfice du doute.
Ils écopent néanmoins de peine de prison ferme, pour des faits de dégradations et évasion pour Dabonneville, et de menaces de mort pour Grenon.
GAUTIER LECARDONNEL