Ce mercredi matin, le deuxième jour du procès de David Lefèvre, accusé d’un double meutre en 2011 à Amiens, a donné lieu à une passe d’arme entre l’avocat Stéphane Diboundje et un expert légiste. Le premier reproche au second de n’avoir pas détecté le caractère criminel de la mort de Julien Guérin en février 2011, ce qui, laisse-t-il sous-entendre, aurait pu éviter le meutre d’Alexandre Michaud en septembre de la même année. Dans la foulée, c’est entre le président Samuel Grévin et Me Diboundje que le ton est monté. Le président : « Je ne comprends pas trop où vous voulez en venir ». Me Diboundje : « Vous, vous ne comprenez jamais ». Le président : « Il y a quand même des limites qu’il va bien falloir que vous appreniez ».
Source Le Courrier Picard